Abraham Duquesne de Michel Vergé-Franceschi

Sans être particulièrement connu (et pourtant sa notoriété devrait être bien plus réputée, mais qu’en sais-je du côté normand et breton de la chose), ce dieppois est parvenu non sans difficulté à de hautes fonctions tout en rénovant (pas seulement lui), à la marine de Louis XIV de prendre un essor et toujours avec Colbert (toujours aussi antipathique), avec des hauts et des bas, moult succès mais quelques ratés aussi, tantôt sous les ordres du Roi de France tantôt sous les ordre de Christine de Suède, il aurait pu encore plus obtenir de titres s’il n’était huguenot et surtout s’il avait pas eu cette impétueux caractère et un égo bien trempé mais, n’en demeure pas moins qu’Abraham (II) Duquesne était malgré tout un excellent marin, connaissant la marine et la guerre maritime tout en étant bon commerçant et aura été l’un des plus grands marins, tels Tourville à une époque où, comme je le disais, la marine française était, osons le dire, quasi inexistante ou très très faiblarde.