Nelson de Georges Fleury

Ici l’on narre la vie trépidante bien que parfois fort ennuyeuse quand il n’est pas en mer, du célèbre marin, qui aura bousculé maintes nations et sera tantôt intransigeant tantôt humaniste, ne sortira pas véritablement indemne des batailles, œil et bras, mais il saura toujours aller de l’avant jusqu’à sa dernière grande bataille. Personnage controversé dans son propre pays, jalousé, envié, il aura des idées novatrice sur la marine et les marins, mais ne sera que peu écouté, parfois même à la limite de l’emprisonnement ou du reclus lorsqu’il ménera une enquête de trafic qui impactera énormément de monde chez les douaniers (encore une fois les gouvernants n’étant point exempt de tout reproche préféreront laisser Nelson être finalement un emmerdeur que l’on intentera en procès plutôt que de l’écouter et mettre à mal une puissante force d’escrocs, mais bon de nos jours on connait encore ça alors rien de nouveaux sur le soleil, on tire sur les ambulances, tellement plus pratique…) et n’aura de cesse finalement de guerroyer tant que la France ne sera pas vaincue, ainsi que leur allié (et ce sera difficile à déterminer aussi tant les alliances et mésalliances changeront au cour des années de service). On notera toutefois une coquille dans les dates (traducteur ?), puisque les années 1798 et 1799 seront souvent confondus, alors qu’il suffisait de lire deux lignes plus haut la bonne date et donc d’enchaîner avec la bonne année mais bon…le livre restera vivant…même si l’on regrettera le manque de référence géopolitique alentour et qu’on ne sera fixé que sur Nelson.