Dans l'oeil du cyclone de Peter Ratcliff

Une fois n'est pas coutume, témoignage d'un membre des forces spéciales, cette fois sur le célèbre SAS...COmme dab, c'est l'histoire d'un jeune homme dont l'armée a su le tirer d'une mauvaise vie, j'ai lu pire accessoirement, mais en ce témoignage, dont l'on aura deux des plus grands conflits se dérouler avant les années 2000 (autrement dit Irak 1991 et les Malouines) je sens plus une sorte de vengeance personnelle, de désir de remettre les choses dans leur contexte vis a vis d'autres anciens membres des SAS...Dont le non des moindres, auteur (que j'ai par ailleurs lu), Andy MacNab ...De fait, avec arguments et savoir faire, en expliquant certaines choses voire son point de vue sur certaines actions, Ratcliffe essaye de contrebalancer des dires, des pseudos (du coup) mensonges ou des données manquantes, voir pour l'exemple le plus flagrant en rapport avec MacNab, que les SAS n'ont pas de couteau de combat donc qu'il aurait menti dans un de ses ouvrages...bref...on a également le parcours d'un combattant du SAS (dénigré d'ailleurs) et on sent également plus d'égo que de fierté, même si l'on peut penser en effet qu'il est en accord avec les principes du SAS et qu'il est assez réfléchi sur ce sujet, qu'il prend des initiatives au détriment d'autres membres du SAS qui eux sont...disons plus peureux, craintifs ou trop dans les ordres. Ceci étant dit autant l'on comprend parfaitement que même si on est surentraîné on ne sait pas comment on réagit en cas de combat ou de mort etc...En attendant certains SAS...je me demande comment ils ont fait pour être sélectionnés (on ne parle pas de MacNab là^^) tant il est vrai que plusieurs avaient l'air d'être des gens foutrent...(mais après c'est aussi le point de vue de l'auteur qui, pourtant, à première vue aussi, semble savoir peser le pour et le contre, de trouver des compromis, parfois en tout cas et de tenter de rétablir des situations conflictuelles...avec des unités...négatives...)
Je dirai que l'approche humaine sur ce témoignage est la seule chose à tirer de ce livre (ainsi que l'armement, vétuste maintenant) de ces commandos