L'Opéra de l'Espace de Carolyn J. Cherryh

On continue donc dans les anciennes parutions de la littérature SF:Fantastique/anticipation avec cet Opéra de l'Espace au titre, encore une fois, assez erroné et dont l'ancien aurait non seulement été mieux mais plus porteur aussi; Le Marchand Chanceux (ou heureux) bref, loin de notre Opéra de l'espace qui n'est pas trop du Space Opera tel qu'on le conçoit. On passera aussi sur la jaquette du livre totalement déviante et hors sujet mais en total esprit avec les jaquette de cette époque là (des nanas quasi à poil avec souvent des monstres ou dans des paysages cosmiques, Rowena Morril en l'occurrence, spécialiste aussi (et qu'on ne me dise pas qu'il n'y a que des hommes qui peignent des femmes à poil^^). Donc n'attendez pas à ce qu'une créature monstrueuse vienne tripoter une charmante damoiselle en détresse...
Que reste t-il?
Malgré tout à part quelques passages chiants c'est une petite aventure que l'on aura là, mais rien de bien original attention. Une aventure, l'histoire d'un capitaine de vaisseau nommé Sandor (appelé Stevens) qui fait de petits trafics par-ci par-là, qui ne cherche pas grand chose à part un peu de sous pour l'entretien de son vaisseau, picoler et copuler, et transporteur également pour des Compagnies de frets dont on ne regardera pas trop la provenance.
De l'autre côté nous avons Allyson, fière navigatrices d'un des plus gros vaisseaux d'une des plus grande compagnie spatiale de tous les temps.
Il s'avère que lui et elle vont se rencontrer et passer une nuit ensemble, nuit de pur plaisir...sans lendemain...
Et voila que nos deux tourtereaux se retrouvent engagés plus ou moins malgré eux à travers l'espace jusqu'aux confins afin de livrer quelque chose à quelqu'un (autant ne pas tout dire non plus)
Sans spoiler ce qui est assez délicat, il faudra toutefois se dire que les rebondissements (softs) sont assez nombreux, que la fierté des deux individus (et autres) sera également si puissants que les frictions seront souvent présentes et qu'enfin, Sandors qui s'appelle Stevens à aussi un lourd passif derrière lui, un passé sombre (oué enfin...no comment^^) et qu'il fait bien des mystères (pour pas grand chose)
Je casse un peu l'ouvrage il est vrai mais ça reste une aventure plaisante avec de petites surprises et des moments sympathiques qui m'ont fait sourire (pas forcément sur l'humour^^), mais après tout pour un livre SF des années 1983 c'est quand même passage (au moins à prendre en bibliothèque). Je lui donnerai un peu plus que la moyenne, ça reste bien écrit, fluide, les deux protagonistes ont leur égo, fierté et envie, ça part en vrille, et y a un peu d'actions, des surprises aussi, mais je le trouve aussi un peu court et la fin assez banale...