Le Sourire de Prométhée ou l'Homme et la Nature au Moyen Age de Fabrice Mouthon
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Le Sourire de Prométhée ou l'Homme et la Nature au Moyen Age de Fabrice Mouthon
Genre, analyse
Résumé;"Pour qui s’intéresse à la société médiévale, la question écologique peut sembler secondaire au regard du rapport à Dieu, des formes de domination ou de l’organisation politique. Les sciences paléo-environnementales, l’archéologie moderne et les textes de l’époque suggèrent pourtant que leurs rapports à la nature sont bien l’une des grandes questions que se posent les hommes du Moyen Âge.
Remettant en cause le cliché d’une période de stagnation, livrée aux calamités naturelles, l’auteur montre que ces rapports n’ont cessé d’évoluer. L’évêque mérovingien, le serf d’un domaine carolingien, l’hôte d’un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle, ou le maître de forge du XVe siècle ne partagent ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l’an mille cependant, la croissance démographique, l’amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l’Occident dans un nouveau paradigme. La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. La nature est alors fortement mise à contribution. Ainsi, si l’ouvrage couvre le millénaire médiéval, le cœur de l’enquête reste le grand développement des XIe, XIIe et XIIIe siècles, moment crucial de l’« invention de la nature », gardienne de la Création et de ses lois, et d’une prise de conscience écologique qui n’en a pas encore le nom. "(4eme de couverture)
Avis; Voila un excellent ouvrage finement détaillé et étudié concernant le développement de l'être humain dans la période médiévale(et un chouia avant et après), tout ce que l'on sait, tout ce qu'on ne sait pas ou ne sait pas encore, et tout y passe. D'une nature sauvage, terrifiante, indomptable, on passe à la nature massacrée puis disons...remaniée, on invente des outils, on défriche...d'abord sans compter avant de prendre conscience des événements et d'essayer de la sauvegarder, on explore les régions, on remodèle les terrains, on voit aussi qui s'en occupe, le rôle du paysan, du seigneur...on apprend énormément de choses, et tout y passe...la nature ne concernant pas uniquement les forêts, c'est également les rivières (modelés pour faire des rizières etc), ou encore la pêche, le développement de la pêche, de l'agriculture, de la chasse, les ressources naturelles suffisent-elles à combler les hommes? Pas forcément...la famine sévit ici et là mais la peste noire à également fait énormément de ravage permettant aussi à la nature de reprendre ses droits...bref, un livre très complet à lire absolument.
Résumé;"Pour qui s’intéresse à la société médiévale, la question écologique peut sembler secondaire au regard du rapport à Dieu, des formes de domination ou de l’organisation politique. Les sciences paléo-environnementales, l’archéologie moderne et les textes de l’époque suggèrent pourtant que leurs rapports à la nature sont bien l’une des grandes questions que se posent les hommes du Moyen Âge.
Remettant en cause le cliché d’une période de stagnation, livrée aux calamités naturelles, l’auteur montre que ces rapports n’ont cessé d’évoluer. L’évêque mérovingien, le serf d’un domaine carolingien, l’hôte d’un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle, ou le maître de forge du XVe siècle ne partagent ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l’an mille cependant, la croissance démographique, l’amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l’Occident dans un nouveau paradigme. La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. La nature est alors fortement mise à contribution. Ainsi, si l’ouvrage couvre le millénaire médiéval, le cœur de l’enquête reste le grand développement des XIe, XIIe et XIIIe siècles, moment crucial de l’« invention de la nature », gardienne de la Création et de ses lois, et d’une prise de conscience écologique qui n’en a pas encore le nom. "(4eme de couverture)
Avis; Voila un excellent ouvrage finement détaillé et étudié concernant le développement de l'être humain dans la période médiévale(et un chouia avant et après), tout ce que l'on sait, tout ce qu'on ne sait pas ou ne sait pas encore, et tout y passe. D'une nature sauvage, terrifiante, indomptable, on passe à la nature massacrée puis disons...remaniée, on invente des outils, on défriche...d'abord sans compter avant de prendre conscience des événements et d'essayer de la sauvegarder, on explore les régions, on remodèle les terrains, on voit aussi qui s'en occupe, le rôle du paysan, du seigneur...on apprend énormément de choses, et tout y passe...la nature ne concernant pas uniquement les forêts, c'est également les rivières (modelés pour faire des rizières etc), ou encore la pêche, le développement de la pêche, de l'agriculture, de la chasse, les ressources naturelles suffisent-elles à combler les hommes? Pas forcément...la famine sévit ici et là mais la peste noire à également fait énormément de ravage permettant aussi à la nature de reprendre ses droits...bref, un livre très complet à lire absolument.
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