Les larvoïdes (série gore T15) - Shaun Hutson

Genre, horreur
Résumé; Harold Pierce obtient un boulot lorsqu'on enfermement à l'asile prend fin suite à la mort de sa mère et de son petit frère (encore au berceau) durant un incendie qu'il a provoqué. Défiguré, il travaille dans un hôpital jusqu'au jour où il doit mettre au feu dans une chaudière des foetus...Alors, ressurgit le passé...Il décide de les enterrer plutôt que de les laisser mourir par les flammes. Cependant, une nuit de pluie intense les ramène à la surface et avec effroi, il se rend compte qu'ils sont vivants. Il décide alors de les élever comme il peut...Mais cet état de fait est-il de lui ou d'autre chose? Pendant ce temps, Randall poursuit un évadé qui veut tuer des gens pour une raison quelconque de vengeance.

Avis, deux histoires en une qui se rejoindront précipitamment sans toutefois avoir de grosses conséquences, pour un récit presque haletant tant il manque un...petit quelque chose, de là à dire quoi, bonne question. En tout cas, niveau horreur on est servit, passage trash, cru, gore, sanglant, digne de film d 'horreur avec de bonnes descriptions, quoique certaines scènes auraient pu être raccourcis si ce n'est zapper carrément. Le tueur en série n'a que peu de caractère à croire que l'auteur a voulu se débarrasser de ce personnage. Les trois autres principaux étant le flic...là encore rien de bien exceptionnel, flic classique qui a perdu femme et fille...qui va redécouvrir l'amour dans...un deuxième personnage (l'histoire vient bien plus tard) avec une infirmière concernée elle aussi par toutes ces histoires. Là encore on a le classique belle femme/infirmière qui veut aider les gens au détriment de sa vie privée, quitte a coucher à droite et à gauche jusqu'à la trouvaille du mec parfait avec le flic...Pas poussé donc. Enfin le personnage principal à plus de fond car il cherche à résister à une volonté qui lui est de moins en moins propre, tout en essayant de se faire pardonner d'un crime qu'il a commis sans réellement le vouloir. Et pourtant, il va décliner et ces passages décrits le sont assez bien, jusqu'à la fin sauvage qu'on attend tous et même une fin non pas en queue de poisson mais digne de tout bon livre/film d'horreur, c'est à dire sans réellement de fin et pourtant on ne reste pas sur sa faim. Ah ah.
Note; 16/20