Le Bureau des Atrocités-Charles Stross

Genre, SF
Résumé; le Bureau des Atrocités; Bob Howard, informaticien, va être envoyé au USA pour une mission de routine (extraire une professeur) mais la situation va s'empirer.
Le Jardin de Béton, quelqu'un a piraté le logiciel regard qui tue capable de tuer via caméra. A Howard d'enquêter.

Avis;
-Premier roman, trop de terme compliqué; pour des ignares comme moi en informatique on tourne la page et on a l'air con, car le scénario est compréhensible si on fait abstraction de tout ceci.
-Deuxième ouvrage; le titre n'est pas terrible car peu adapté au scénario. Le Jardin apparait une fois. Pour un tel ouvrage, plus court que le premier, je l'aurai simplement baptisé Gorgone. Après tout, c'est là-dessus que ce base le récit. L'auteur aurait pu très bien zapper tous les passages de rapports futiles et longuets car n'apprenant rien d'intéressant. Des fois, on ne sait plus si c'est le héros qui parle ou le rapport qui continu.
-L'auteur en soit, informaticien ce qui fait comprendre autant de langage technique. Imaginaire et réel se mélange. Ce qui est chiant encore donc pour des ignares comme moi. Mais également il est scénariste dans le magasine White Dwarf (magasine de jeux de figurines de GW, que je lie, puisque je joue à ces jeux là). Et visiblement, et il ne s'en cache, pas grand amateur de 007 et de Lovercraft, Chtulu est maintes fois employés...(je n'aime pas Lovecraft...pour le petit renseignement)
-Les personnages. Le héros est intéressant. Avec une ex maniaco dépressif. Howard est l'archétype toutefois du héros de base informaticien qui va devenir un 007 (avec moins de nanas dans le pieu). Un peu naif, avec des collocs loufoques (pas assez toutefois). Accroc au café, toujours tiré du lit à des heures imbues, toujours engueulé et exploité par ses patrons, il est toutefois héroïques, courageux et n'hésite pas à se sacrifier pour la bonne cause, quoiqu'il reste en vie. Qui plus est souvent en retard, et n'a pas peur de 'défier' ses chefs.
Les autres personnages sont assez importants puisque apparaissant dans les 2 romans. Hélas leur psychologie n'est pas poussée à fond. L'un dans l'autre les personnages antipathiques et non sympathiques crèvent. Leur fin étant assez originale il faut le reconnaître.
Humour british peu pas ou du tout amusant, fiction et réalité...
Et évidemment les Nazis le grand retour de ses êtres spoliés car adeptes de la Magie Noire, du mystique etc...pas d'originalité. Après les NAzis nous avons Ben Laden...et des êtres tout aussi invocateurs de démons, enfin nous allons a la Guerre Froide, toujours traité dans les 2 ouvrages pour des raisons futiles, où l'auteur étant informaticien ça se comprend, confond encore le Soviétisme et la Russie et où le KGB (qui a certes changé de nom depuis, au moins 3 fois), ben est le KGB, faut s'actualiser, même moi je sais que ça ne s'appelle plus comme ça.
Parlons des démons. Originaux? Boaf on dirait des zombies. Possession et compagnie. LEs lieux, toujours assez glauques et même dans une dimension parallèle, a la Sliders.
Un mélange donc d'ouvrages et de séries, tirés à droite et à gauche pour tenter une oeuvre sensée être originale qui pour le premier roman est longuet et qui n'a qu'UN moment original et pour l'autre un scénario très original (quoique somme toute très SF) mais qui finit basiquement en complot gouvernemental pour prendre le pouvoir du calife a la place du calife quoique la fin des vilains pas beaux est très amusantes (et originales également).
Quand aux objets gadgets, intéressants, étranges mais c'est de la SF donc c'est encore facile a imaginer (pas comme de la fantasy)
Donc un ouvrage presque indigeste. Fort heureusement nous avons un lexique des sigles a la fin et une sorte de postface où il explique un peu mieux l'espionnage et ce qui concerne un peu les oeuvres de Lovercraft (grand fan visiblement)
Note 13/20