Contes populaires allemands
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Contes populaires allemands
Genre; compiles
Résumé; "Chroniques, légendes, contes... historiques, traditionnels, fantastiques, féeriques... Ce beau recueil réunit cinq récits inspirés de la veine populaire et retranscrits selon l'excellence des idées qui bourgeonnaient à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne.
Jean-Charles-Auguste Musäus naquit à Iéna en 1735. Il fut le précepteur des pages du duc de Saxe-Weimar et professeur au gymnase de Weimar. Après avoir publié des romans, dans le genre satirique qui avait cours à cette période transitoire du classicisme allemand, il fit paraître ses Contes populaires de l'Allemagne (1782), cinq ans avant sa mort. Il mêlait à la collection populaire des allusions aux hommes et aux événements et rassemblait les matériaux pour les refondre en un tout cohérent et complet. Ce travail lui valut, en France, le titre de Perrault de l'Allemagne . Toutefois, il est plus juste de le tenir pour ce qu'il est - le plus éminent précurseur des illustres frères Grimm.
De son côté, Charles Nodier - et il avait l'art de s'y connaître ! -, dans l'article Du fantastique en littérature (Revue de Paris, novembre 1930), s'écriait : Grâces soient rendues à Musäus [sic], à Tieck, à Hoffmann, dont les heureux caprices, tour à tour mystiques ou familiers, pathétiques ou bouffons [... ], renouvellent pour les vieux jours de notre décrépitude les fraîches et brillantes illusions de notre berceau.
Ce volume entreprend heureusement de réhabiliter une figure méconnue de la renaissance du conte dans la culture d'Occident et, de surcroît, il livre au public l'état intermédiaire entre les traditions rustiques et le raffinement merveilleux auquel parvint le génie, à nul autre pareil, du romantisme allemand."(4eme de couverture)
Avis; a l'honneur, cinq nouvelles, dont la plus connues(pour moi) la Poule aux Oeufs d'Or. Cinq longues histoires mélangeant le surnaturel, la superstition, le fantastique, où la société, al morale et le clergé se font taper sur les doigts. Du reste, l'amour, la romance est présente. Je regrette surtout dans la nouvelle du trésor du Hartz qu'on ne suive pas l'intrigue de l'homme qui part à la recherche dudit trésor mais plutôt ce qui se passe auprès de sa mégère d'épouse, de sa fille et d'un galant...On aura certes un aperçu en final mais bon, dommage...On notera la morale de fin, un tantinet ironique, d'un chevalier parti en croisade délaissant son épouse, et qui va se retrouver captif afin de s'éprendre d'e la soeur du sheik, rien que ça...et voulant l'épouser...le tout aider par le fidèle et classique valet, Court...Si tout ira bien pour l'un, tout ira mal pour l'autre et pas forcément pour ceux qu'on croit. C'est aussi l'historie classique de trois soeurs dont deux jalouses de leur belle et intelligente cadette...qui narre également la légende de Cracovie. En soit, les nouvelles sont sympathiques à lire, avec un brin d'humour et comme je disais, d'ironie voir de cynisme...
Résumé; "Chroniques, légendes, contes... historiques, traditionnels, fantastiques, féeriques... Ce beau recueil réunit cinq récits inspirés de la veine populaire et retranscrits selon l'excellence des idées qui bourgeonnaient à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne.
Jean-Charles-Auguste Musäus naquit à Iéna en 1735. Il fut le précepteur des pages du duc de Saxe-Weimar et professeur au gymnase de Weimar. Après avoir publié des romans, dans le genre satirique qui avait cours à cette période transitoire du classicisme allemand, il fit paraître ses Contes populaires de l'Allemagne (1782), cinq ans avant sa mort. Il mêlait à la collection populaire des allusions aux hommes et aux événements et rassemblait les matériaux pour les refondre en un tout cohérent et complet. Ce travail lui valut, en France, le titre de Perrault de l'Allemagne . Toutefois, il est plus juste de le tenir pour ce qu'il est - le plus éminent précurseur des illustres frères Grimm.
De son côté, Charles Nodier - et il avait l'art de s'y connaître ! -, dans l'article Du fantastique en littérature (Revue de Paris, novembre 1930), s'écriait : Grâces soient rendues à Musäus [sic], à Tieck, à Hoffmann, dont les heureux caprices, tour à tour mystiques ou familiers, pathétiques ou bouffons [... ], renouvellent pour les vieux jours de notre décrépitude les fraîches et brillantes illusions de notre berceau.
Ce volume entreprend heureusement de réhabiliter une figure méconnue de la renaissance du conte dans la culture d'Occident et, de surcroît, il livre au public l'état intermédiaire entre les traditions rustiques et le raffinement merveilleux auquel parvint le génie, à nul autre pareil, du romantisme allemand."(4eme de couverture)
Avis; a l'honneur, cinq nouvelles, dont la plus connues(pour moi) la Poule aux Oeufs d'Or. Cinq longues histoires mélangeant le surnaturel, la superstition, le fantastique, où la société, al morale et le clergé se font taper sur les doigts. Du reste, l'amour, la romance est présente. Je regrette surtout dans la nouvelle du trésor du Hartz qu'on ne suive pas l'intrigue de l'homme qui part à la recherche dudit trésor mais plutôt ce qui se passe auprès de sa mégère d'épouse, de sa fille et d'un galant...On aura certes un aperçu en final mais bon, dommage...On notera la morale de fin, un tantinet ironique, d'un chevalier parti en croisade délaissant son épouse, et qui va se retrouver captif afin de s'éprendre d'e la soeur du sheik, rien que ça...et voulant l'épouser...le tout aider par le fidèle et classique valet, Court...Si tout ira bien pour l'un, tout ira mal pour l'autre et pas forcément pour ceux qu'on croit. C'est aussi l'historie classique de trois soeurs dont deux jalouses de leur belle et intelligente cadette...qui narre également la légende de Cracovie. En soit, les nouvelles sont sympathiques à lire, avec un brin d'humour et comme je disais, d'ironie voir de cynisme...
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